Projet « Goût et accès à l’art asiatique en Europe (1850-1950) »
La rencontre du public belge avec l’art asiatique au tournant du 20e siècle se déroule au sein des expositions universelles, grâce aux pièces envoyées par les comités nationaux étrangers. Lors de ces manifestations, les pouvoirs politiques visent par leur sélection à construire l’image de leur pays à l’international.
Parallèlement, la présence d’œuvres asiatiques dans les intérieurs des demeures aristocratiques et bourgeoises contribue aussi à façonner une certaine idée de l’Asie. Le développement du commerce des antiquités asiatiques se fait alors à l’échelle européenne, de nombreux antiquaires bruxellois ou parisiens ayant des clients dans plusieurs villes d’Europe.
Si l’étude des collections muséales a concentré l’attention des chercheurs, une attention moindre a été accordée à la formation du goût pour l’art asiatique. Il s’agit de comprendre si l’attrait pour la Chine et la Japon s’inscrit dans un courant japoniste tardif et de définir le rôle joué par les associations et les expositions, les individus, les collectionneurs et les marchands dans la réception de l’art asiatique en Europe.
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Équipe scientifique
Chaque conservateur est responsable d'une section (Antiquités égyptiennes & proche-orientales, Antiquités grecques & romaines, Archéologie régionale & domaniale, Arts décoratifs, Arts extra-européens, Histoire régionale & domaniale, Livres Précieux), de sa préservation et de son enrichissement. L'équipe scientifique est également chargée d’élaborer le contenu des expositions permanentes et temporaires du Musée en fonction des sujets et thématiques exposés.